02 mai 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024





Claude Arata Président de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

Daniel Bertone trésorier de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou


La Marcophilie Navale à Saint-Nazaire Fête du timbre

Patrick Lepestipon et Daniel Bertone
© JM Bergougniou

L'Or de la France et sa Marine pendant la seconde guerre mondiale dans les Caraïbes par Lewis E. Bussey


L’encaisse d’or de la Banque de France atteignait 2.230 tonnes à l’automne 1939. On conçoit la déception des Allemands qui ne purent que constater sa disparition en juin 1940.

Il faut savoir que dès les années trente, à mesure que la tension monte en Europe, la Banque de France imagine des plans d’évacuation de l’or. On craint des invasions ennemies et on estime qu’il vaut mieux le répartir dans des lieux de conservation éloignés des frontières du nord-est et du sud-est, mais à proximité relative des ports. L’or toujours disponible en France permettra, si nécessaire, d’obtenir Outre-Atlantique les armes, et surtout les avions, qui font défaut et qu’il faudra payer comptant.



Deuxième année du tour colonial sur le Dumont d'Urville puis le Duguay-Trouin par Gérard Delaforge


Le Dumont d'Urville est un aviso colonial de la classe Bougainville mis en service en juin 1932 et démoli en mars 1958.

La Roselys K57 par Roseline Giletto

Roseline Giletto au centre 
© JM Bergougniou

La Roselys (K 57) est une corvette des Forces Navales Françaises Libres .

Ancien navire de la Royal Navy, le HMS Sundew (K57) est transféré aux FNFL le 19 septembre 1941. 

La Royale aux TAAF de 1850 à nos jours par Patrick Lepestipon


Patrick Lepestipon à gauche  © JM Bergougniou


Pierre Loti au Pays Basque par Roger Lagarde

De 1891 à sa mort en 1923, l'auteur passe de longues périodes à Hendaye dans une maison située face à la Bidassoa qu'il a lui même baptisée “Bakharetchea”, la "maison solitaire". Il arrive à Hendaye en tant que commandant du "Javelot", une canonnière destinée à la surveillance de la Bidassoa.

pour mémoire à ce sujet : https://envelopmer.blogspot.com/2023/06/pierre-loti-hendaye-pays-basque-juana_22.html


Des Pingouins aux pyramides par Jean-Michel Bergougniou

Comment des hydravions de la Marine ont défendu le canal de Suez durant la première guerre mondiale





https://envelopmer.blogspot.com/2020/12/laviation-maritime-francaise-au-moyen.html


La vie des sections

Section Provence

Paul Roy rédacteur du bulletin & Claude Arata Président de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

FDA Toulon 
© JM Bergougniou


La rade de Toulon © JM Bergougniou


Section T.A.A.F.

la section T.A.A.F. de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

son  président René Pauliat au centre
© JM Bergougniou

Claude Bélec © JM Bergougniou



Section Bretagne 

Brest préfecture maritime 
© JM Bergougniou

Section Ile de France

Joël Moreau au centre section IdF
© JM Bergougniou


01 mai 2024

TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie L'Astrolabe Jimmy Pahun Clémence Guetté TAAF Pôles grands fonds océaniques

TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie L'Astrolabe Jimmy Pahun Clémence Guetté TAAF Pôles grands fonds océaniques



https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2024/02/visite-de-madame-la-prefete-des-taaf-et.html


Mercredi 22 mars 2023, à l'Assemblée nationale, Jimmy Pahun avec Clémence Guetté (Députée LFI du Val de Marne),lancent le groupe d’études sur les « Pôles, les TAAF et les Grands fonds océaniques ».



Cette première session a été l'occasion d'échanger sur la mise en œuvre de la stratégie polaire française afin d’engager un travail collectif qui doit permettre de trouver des financements nouveaux pour la recherche polaire. Il s’agit notamment de rénover nos stations antarctiques, se doter d’un navire de recherche brise-glace ou encore financer des projets de recherche ambitieux.


Nous avons souhaité ouvrir le groupe d'études à la société civile afin de nourrir un dialogue entre les députés et les acteurs associatifs, scientifiques, économiques et culturels des communautés polaires et maritimes.

Sont intervenus :

Olivier Poivre d'Arvor, Ambassadeur aux enjeux maritimes et aux pôles
Florence Jeanblanc-Risler, Préfète des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises)
Vice Amiral Xavier Petit, Sous chef d'Etat major de la Marine
Yan Ropert Coudert, Directeur de l'Institut polaire français
Antje Boetius, Directrice de l'Institut polaire allemand
Marc Eleaume, Représentant scientifique français à la CCAMLAR
Claire Giry, DG de la Recherche et de l'Innovation du Ministère de la Recherche
Pascal Lamy, Président du Forum pour la Paix de Paris

Nous avions aussi l’honneur d’accueillir à cette occasion les Ambassadrices d'Italie et d'Australie et l’Ambassadeur de Norvège, trois pays très impliqués dans le polaire et avec qui la France coopère.

Le Président de la Commission des Finances, Eric Coquerel, et le Président de la Commission des Affaires étrangères, Jean-Louis Bourlanges, ont pris la parole en soutien à notre démarche. Enfin, Jean Jouzel a conclu la session pour redire l’alerte climatique et porter la voix des scientifiques qui demandent plus d’attention et de moyens.

Nous allons y travailler par la rédaction d’une proposition de loi de programme polaire, que nous souhaitons transpartisane, et à travers laquelle nous voulons ancrer dans le dur une hausse des moyens humains et financiers de la recherche polaire à horizon 2030.

La Stratégie polaire endossée par le Président de la République l’année dernière :



Pendant un mois, le parlementaire morbihannais Jimmy Pahun sera en mission en Antarctique. Un travail en lien avec le groupe d’études qu’il copréside à l’Assemblée nationale depuis quatre ans.
Le député MoDem a une bonne excuse, soumise à travers un courrier aux maires : il part le 28 décembre 2023 pour l’Antarctique. Une mission de contrôle de l’action publique, alors que le président de la République a annoncé le doublement du budget de la recherche polaire française d’ici 2030, en marge du One Planet – Polar summit.


Une rencontre avec les scientifiques
Voilà quatre ans que Jimmy Pahun copréside le groupe d’études « Arctique, Antarctique, TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) et grands fonds océaniques ». Cet été, il a pu se rendre au Groenland. Cette fois, jusqu’au 24 janvier 2024, il va accompagner les personnels de l’institut polaire français Paul-Emile-Victor, sur la base Dumont d’Urville en Terre d’Adélie.


« Je rencontrerai les scientifiques œuvrant dans la partie Est de l’Antarctique », où un grand programme de recherche va être réalisé.  Un espace où les Français devraient profiter une partie de l’année de l’appui, à terme du navire à capacité glace Michel-Rocard, qui reste à construire.

« Une partie de l’argent de l’État servira à la reconstruction des stations antarctiques Dumont d’Urville et Concordia (N.D.L.R. : une base franco-italienne). » Le député, qui prend en charge son déplacement jusqu’à Hobart (Australie). Sur une terre de science et de paix très convoitée, l’expertise et la présence française sont importantes. « Il nous faut être vigilant », plaide Jimmy Pahun. Là-bas, on sait aussi que les appétits sont d’ordre diplomatique et géopolitique. Les Chinois y ont construit récemment leur cinquième base permanente.



28 avril 2024

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC



Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine La Résolue, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc fut mis en service le 16 juillet 1964. Il a reçu et formé au cours de ses 45 campagnes d'application plus de 6 000 officiers dont S.A.S. le Prince Albert II pendant la campagne 1981/1982. 

La Jeanne © JM Bergougniou

Navire école, la Jeanne d’Arc n’en était pas moins un bâtiment militaire destiné à intervenir en cas de conflit. Mesurant 181,38 m de long et 24 m de large, la « Jeanne » a été retirée du service le 7 juin 2010. A l’occasion de son 60e anniversaire, une exposition lui sera consacrée à Brest du 1er juin au 3 novembre 2024.


 La Machine © JM Bergougniou


Dessin et gravure : Martin MÖRCK
Impression : Taille-douce 3 couleurs
Format du timbre : 40 x 31,77 mm horizontal
Tirage : 40 000 timbres
Feuille de 10 timbres-poste avec enluminures


La Jeanne © JM Bergougniou




27 avril 2024

Flamme olympique Bélem Marine nationale jeux olympiques Athènes Marseille 2024 BSAM

Entre Athènes et Marseille, traversée sous haute surveillance de la marine pour la flamme olympique



La Marine nationale couvrira la flamme olympique durant son voyage à bord du « Belem » à partir du 27 avril, d’Athènes jusqu’à l’arrivée à Marseille le 8 mai, où une grande parade nautique est prévue.

Mission de prestige pour un des deux BSAM toulonnais (ici la « Loire ») : veiller sur le « Belem », porteur de la flamme olympique, durant son transit de douze jours entre Athènes et Marseille. 

| JEAN-MARC TANGUY
Le marin Jean-Marc TANGUY.Publié le 25/04/2024 à 11h45

À symbole exceptionnel, dispositif exceptionnel : la flamme olympique embarquera sur le mythique voilier Belem samedi 27 avril à Athènes, ouvrant une véritable opération menée discrètement par le commandant en chef de la Méditerranée (CECMED) depuis Toulon. Durant les douze jours de voyage, la marine la protégera en permanence, à distance et en redondance dans un dispositif complet qui ne s’interrompra qu’avec sa descente à terre à Marseille, le 8 mai, à l’issue d’une parade nautique à Marseille.


cLe préfet maritime de la Méditerranée en charge de la sécurité et de la sûreté en mer ainsi que de la conciliation des usages sur le plan d’eau sera présent pour assurer le bon déroulement de cet évènement. A cette occasion, un dispositif de sécurisation maritime et une réglementation dédiés ont été définis.

Pour que la parade du Belem se déroule dans des conditions sécuritaires satisfaisantes, une organisation spécifique est nécessaire. Dans cette optique, la préfecture maritime de la Méditerranée réglementera temporairement les usages dans les rades Nord et Sud de Marseille en journée tout en proposant des solutions alternatives limitant les contraintes sur les différentes activités nautiques.

Pour remplir ses missions de sécurité et de sûreté en mer lors de cet évènement, le préfet maritime s’appuiera sur l’ensemble des administrations concourant à l’action de l’État en mer (AEM). Ces différents moyens seront mis en œuvre au sein d’un dispositif particulier de sûreté maritime (DPSM) inter-administrations. Ils répondront aux différentes urgences, accident, pollution, incendie, ils assureront la sécurité et feront face aux diverses menaces à l’égard de la population et des participants à la parade nautique. Enfin ils garantiront le bon déroulement de l’évènement en réglementant les pratiques sur le plan d’eau, dans un esprit de conciliation de tous les usages.


La mise en place de dispositifs de sécurisation maritime de grands évènements en mer est une des prérogatives de la préfecture maritime, qui a déployé 33 dispositifs de cette nature sur la façade méditerranéenne en 2023. L’expertise de la préfecture maritime et des unités des différentes administrations concourant à l’action de l’État en mer est réelle et reconnue.

Des moyens nautiques de la Marine nationale, dont la Gendarmerie maritime, seront déployés sur le plan d’eau au plus près du Belem pour assurer la sûreté et la sécurité du dispositif. 


Le Bataillon de marins de pompiers de Marseille sera pré-positionné pour contribuer à la sécurité et aux secours en mer. Dans le PC maritime mis en place pour l’occasion, la Marine apportera son expertise de planification et de conduite des opérations. Enfin, la Marine nationale apportera ses savoir-faire spécifiques dans les domaines de la lutte anti-pollution et de neutralisation des mines.

Près d’une trentaine d’unités des diverses administrations seront présentes en mer et dans les airs pendant les périodes d’activation des zones concernées par la parade nautique.

Des informations sur la réglementation applicable à la rade de Marseille pendant la parade nautique du 8 mai sont disponibles ici : 


Flamme Olympique Marseille - Préfecture maritime de la Méditerranée (premar-mediterranee.gouv.fr)



Des militaires des trois armées et de la Gendarmerie nationale seront engagés aux côtés des forces de sécurité intérieure et civile pour garantir la sécurité et l’intégrité de la flamme et des relayeurs. Les militaires désignés pour cette mission pratiquent tous du sport à haut niveau.

Deux militaires de la Marine nationale se rendront en Grèce et embarqueront à bord du Belem pour contribuer à la sécurisation de la flamme Olympique pendant sa traversée de la Méditerranée :

Le second maître François, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) sur la frégate Chevalier Paul est monté plusieurs fois sur les podiums aux championnats de France Marine de cross et a participé aux championnats de France interarmées de cross.
Le premier maître Erwan, moniteur d’entrainement physique militaire et sportif (EPMS) au sein de la force d’action navale, est entraîneur de l'équipe de France militaire de badminton et conseiller technique de cette discipline au sein de la Marine nationale.
La Marine nationale accompagnera la flamme Olympique jusqu’à son arrivée à Marseille le 8 mai 2024.

26 avril 2024

SNA EMERAUDE BLEU avril/juin 2024 Akila COURCO 3 C20


Même si le porte-avions Charles de Gaulle en est sa colonne vertébrale, le GAN est trop souvent réduit à ce seul bâtiment. C’est, en fait, une grande variété de moyens et de missions qui rassemblent 3 000 marins. Il y a donc, au centre, le porte-avions qui accueille l’état-major embarqué et qui met en œuvre le groupe aérien embarqué. Ce dernier est composé de plusieurs types d’aéronefs : des avions de chasse pour frapper loin en mer ou à terre, des hélicoptères pour la logistique mais aussi la chasse aux sous-marins ou encore l’éclairage de la force en surface. Puis des avions de guet aérien pour effectuer de la détection aérienne lointaine et commander un éventuel raid conduit par les chasseurs.




Autour de ce noyau sont également déployés des frégates et des sous-marins français et alliés pour escorter la force navale, la renseigner et la défendre d’éventuelles attaques aériennes et sous-marines. Enfin, un bâtiment ravitailleur complète le GAN pour lui assurer une autonomie logistique en haute mer et ravitailler tout type de bâtiment militaire.

La mission 3C20 signifie tout simplement qu'il s'agit du 20e cycle d'opérations après la 3e IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) 

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle passe pour la première fois sous commandement otanien à l’occasion de la mission Akila, qui se déroule en Méditerranée du 26 avril au 10 mai.

Naval Striking and Support Forces NATO - Wikipedia

Une première. Le porte-avions Charles de Gaulle quitte ce lundi la rade de Toulon, son port d’attache traditionnel, pour être sous commandement opérationnel de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (Otan) du 26 avril au 10 mai prochains. Plus précisément, le Charles de Gaulle fait partie du Groupe aéronaval (GAN), chargé de la mission Akila en mer Méditerranée. Des unités alliées américaines, espagnoles ou encore italiennes participeront également à la mission, d’après le ministère des Armées. Le porte-avions, mis en service en mai 2001, avait déjà été engagé dans des opérations de l'Otan mais était toujours resté sous contrôle français.

La mission Akila (du latin aquila qui signifie «aigle») réunit en tout quinze États et est placée sous l’autorité de l'état-major maritime StrikforNato (Naval Striking and Support Forces NATO, Forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN, en français), un commandement naval de l'Otan actif depuis 2004. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Akila s'inscrit dans une logique de réassurance du mandat de l’Otan, qui assure ici la sécurité des États membres par une politique de dissuasion. Elle reflète donc l’«engagement commun (des membres, NDLR) à renforcer la coopération et à assurer l'interopérabilité», d’après Farah Dakhlallah, porte-parole de l'Otan, qui précisait le 11 avril dernier à l’AFP que l’opération s’inscrit dans un «environnement de sécurité difficile».

L’implication française «aux activités de l'Alliance en Méditerranée et dans toute l'Europe» permet de «renforcer la posture défensive et dissuasive» européenne et de «contribuer à la sécurité collective» tout en soutenant «les opérations visant à favoriser la stabilité régionale», explique le ministère des Armées sur son site Internet. Depuis l'invasion de l'Ukraine par l’armée russe, l'Otan a largement augmenté sa présence maritime en Europe. Par ailleurs, la France a déployé plus de 1500 militaires à la frontière ukraino-roumaine, dans le cadre de la mission otanienne Aigle, lancée en février 2022 et réunissant des soldats français, belges, néerlandais et luxembourgeois.

Chasseurs de sous-marins, les SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien de la FOST et à la protection d’une force aéronavale à la mer. Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle ». Ils peuvent rallier rapidement un théâtre d’opérations, y rester longtemps, discrètement ou si nécessaire plus ostensiblement, y recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes torpilles, missiles antinavires.

Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024 Claude Arata Président de la Marcophilie navale © JM Bergougniou Daniel Be...