www.philatelistes.net - Jean de La Fontaine : Le Lièvre et la Tortue
Algérie Philatélie
Algérie philatélie la référence des collectionneurs des timbres d'Agérie

www.philatelistes.net

Rechercher Membres Contacts Aide
Modération off     Accueil | Actualité | Annonces | Forum | Philamômes | Histoire postale | Merson | Liens

Actualité
Actualité

Evénements

Revue de presse
Le forum
Les sondages

Vendre, Acheter, Echanger
Les adresses
Ventes sur offres ou à prix nets
Petites annonces

Jean de La Fontaine : Le Lièvre et la Tortue



(1621 - 1695)
Le chêne et le roseau
La cigale et la fourmi
Le corbeau et le renard
La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf
Les grenouilles qui demandent un roi
Le héron, la Fille
Le lièvre et la tortue
Le loup et l'agneau
Le loup et le chien
Le meunier, son fils et l'âne
La poule aux oeufs d'or
Le rat de ville et le rat des champs
Le renard et le bouc
Le renard et les raisins
Le coq et le renard
Le chat, la belette et le petit lapin
Le lion et le rat, La colombe et la fourmi
Poètes

fr_2963 : le lièvre et la tortue, 1995
fr_2024 : Le lièvre et la tortue, 1978
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l'animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore.
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la Tortue
Aller son train de Sénateur.
Elle part, elle s'évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la Tortue arriva la première.
Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi, l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?

fr_2964 : Fables de La Fontaine, 1995


Imprimer cette page  | Recommander cette page à un ami


Toussaint COPPOLANI
Toussaint COPPOLANI

Copyright © 2000 www.philatelistes.net
Credits, Critiques