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ASsociation des COllectionneurs de FLAMmes et d'EStampilles
AS.CO.FLAM.ES. a fêté ses 40 ans les 19 et 20 avril 2008.<br>
Association nationale créée le 21.04.1968, spécialisée dans la collection des flammes postales d'oblitération et dans la mécanisation postale du transport du courrier; régie par la loi de 1901, elle est affiliée à la Fédération Française des Associations Philatéliques sous le numéro 597-IC/S. Membre du Groupement des Associations Philatéliques Spécialisées et de l'Association de la Presse Philatélique Francophone. 
Son action se situe sur tous les départements français mais elle a aussi des adhérents à l'étranger: Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Grande Bretagne, etc.

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Timbres Magazine
octobre   2023

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Numéro 259 - Octobre 2023
ÉDITORIAL : La nouvelle collection
Après quelques mois de tergiversations, La Poste se lance enfin dans l'univers des crypto-timbres, cette mode venue d'outre-Atlantique même si la première réalisation nous vient de Gibraltar (mai 2018). Cette dernière étant contestée par la poste autrichienne qui, elle, a lancé sa série avec un partenaire blockchain reconnu le 11 septembre 2019.
Le principe est simple: on vous vend un timbre ou un bloc-feuillet "normale" associé à un certificat numérique inviolable du même timbre ou bloc-feuillet virtuels que vous pouvez admirer à votre guise dans une sorte de galerie. A ce qu'il paraît, les collectionneurs anglo-saxons sont particulièrement friands de ces nouveautés qui s'achètent à prix d'or ! Et ils ne sont pas les seuls comme vous le constaterez en lisant l'article de Jean-Louis Emmenegger quelques pages plus loin.
La Poste se défausse en argumentant : "oubliez les cryptomonnaies", "pas besoin de payer avec des bitcoins", "nous avons un partenaire blockchain robuste : WAGMI", etc. Il n'empêche, et il faut le savoir, le système des cryptomonnaies, à son origine, n'était pas régulé. Du coup, des gens peu recommandables s'y sont engouffrés et ont été à l'origine de scandales vite réprimés. Les états se sont alors intéressés à ce système financier (qui pouvait leur rapporter de l'argent) et ont fixé des règles presqu'identiques à celles du système bancaire que vous connaissez bien. Du coup, les cryptomonnaies sont devenues plus sûres et La Poste a choisi le Tezos (qui vaut 0,64 euros au moment où j'écris ces lignes) tandis que d'autres postes préfèrent l'Ethereum ou encore d'autres cryptomonnaies.
Contrairement à beaucoup d'autres opérateurs postaux émetteurs de crypto-timbres (on en compte actuellement une bonne vingtaine) l'aspect spéculatif de cette nouvelle collection n'apparait pas dans l'argumentaire de La Poste. Et c'est plutôt rassurant. Quant à savoir si elle arrivera à vendre les 100000 exemplaires de son bloc NFT, c'est un autre débat ! Tout dépend du nombre de collectionneurs prêts à investir dans cette nouvelle collection.
Si vous l'ignorez encore, sachez qu'un des grands spécialistes de ce sujet est français. Et ce Monsieur Crypto vous sera bien utile. Je veux parler ici de Luc Mangin qui a développé un superbe site Internet : www.crypto-stamps.org dans lequel vous trouverez toutes les informations imaginables et les réponses aux nombreuses questions que vous vous posez même si certaines rubriques sont, au moment où je rédige cet éditorial, encore en construction. En anglais, le site The Digital Philatelist pourra également vous apporter quelques lumières sur cette collection dont on ne pourra véritablement juger du devenir que d'ici quelques années.
Voila qui bouleverse un peu l'univers traditionaliste auquel beaucoup d'entre vous appartiennent. Les cryptomonnaies existent bel et bien et, selon un sondage récent, 10 % de la population française (68 millions environ en 2023) posséderaient des bitcoins! Soit une augmentation de 2 % par rapport à 2022. Ce sont des chiffres que l'on ne peut pas ignorer.
Notre monde moderne est ainsi fait et influe sur les collections. Quant à savoir si les crypto-timbres sont la collection de demain ? Rendez-vous dans quelques années pour en juger.

Michel Melot, Rédacteur en Chef
Les crypto timbres sont là !
Un nouveau domaine de collection est né en 2018-2019: celui des « crypto timbres », dits aussi « crypto stamps », timbres numérique ou encore timbres NFT. De quoi s'agit-il ? Quels pays en ont déjà émis ? Comment les collectionner ? Est-ce une mode passagère ou une collection pleine d'avenir ? Le débat est ouvert, sur fond de technologie numérique !
L'étonnant tarif du 5 janvier 1942 et ses demi-timbres (2ème partie)
Voici la 2ème partie de notre article, la plus spectaculaire puisqu'on y parle des demi-timbres Pétain.
Le millésime 2022 des TAAF (1ère partie)
Cette année, ce n'est plus « le service philatélique des TAAF » qui a proposé les diverses émissions de 2022. Ce service a été supprimé et la politique d'émission des timbres TAAF a été reprise en main par le Préfet, Charles Giusti et son Directeur de cabinet, David de Sousa. Les propositions des motifs et des artistes sont effectuées par les membres de la Commission philatélique des TAAF qui se réunit deux fois dans l'année et les décisions finales des émissions ainsi que de leur faciale sont prises par le Préfet des TAAF. Ce dernier confie alors leur conception à Philaposte qui en assurera la vente principale, le reste revenant au territoire des TAAF qui va en envoyer dans les bases à la disposition des gérants postaux. Suite à cette réforme, les associations philatéliques, comme la nôtre ALPHIPOL, doivent prendre (ou attendre) les informations directement des TAAF et du Directeur de Cabinet du Préfet.
AOF : des surchargés de 1944 oblitérés dès 1943 (1ère partie)
Les timbres de Mauritanie 133 à 137 et du Sénégal 189 à 197, les derniers catalogués à l'année 1944 pour ces deux colonies, constituent souvent une énigme pour les collectionneurs dans la mesure où certaines de ces valeurs apparaissent sur des plis oblitérés au quatrième trimestre 1943. Comment expliquer cet affranchissement alors que les catalogues ou le livre du comte Olivier de Pomyers Les timbres du Sénégal mentionnent tous une émission en 1944 ? Les philatélistes ont raison de s'interroger. Toutefois, il peuvent être rassurés, ces plis sont bons.
La première série d'Andorre espagnol
Cet article est consacré à la 1ère série d'Andorre espagnol émise le 28 mars 1928 et constituée de 12 valeurs Alphonse XIII surchargées et de 2 valeurs Pégase (Urgente) identiques mais de couleurs sensiblement différentes, également surchargées. Certaines valeurs Alphonse XIII surchargées peuvent exister avec 2 ou 3 dentelures différentes, dont certaines sont très rares. Par ailleurs, la façon dont les timbres authentiques ont été surchargés, numérotés (au dos) et perforés, permet de déceler plus aisément les fabrications privées ou falsifications.
Toujours plus de carnets ! (1ère partie)
La collection de carnets du monde semble ne pouvoir dorénavant s'adresser qu'à des collectionneurs aux portefeuilles bien remplis. La plupart se contenteront donc d'un pays, d'un continent, ou, le cas échéant, d'un pays et de ses anciennes colonies. De nombreux pays, comme c'est le cas pour la France, émettent maintenant systématiquement un ou plusieurs carnets d'usage courant par mois. Certains, comme la Suède, I'Australie, ou le Canada, conditionnent même la quasi-totalité de leurs nouvelles émissions de cette façon. Si l'on ajoute la prolifération des carnets dits « de luxe » (ou de « prestige ») et maintenant des tirages spéciaux limités de Grande-Bretagne, on en arrive dans certains cas à des sommes considérables !
Petite reine pour grand écran
En 2023, La Poste a émis plusieurs timbres ayant pour thème la bicyclette (Fête du Timbre, Fédération de cyclotourisme). L'occasion de faire un petit tour d'horizon du vélo vu par le cinéma. Contrairement à la voiture, qui fut immédiatement utilisée dans les films muets, ou au train (le premier western, « Le vol du grand rapide », date de 1903 et en montre l'attaque), la bicyclette a été relativement peu employée au cinéma. Elle a pourtant marqué certaines images mythiques du 7ème art, parfois en un court mais mémorable passage.
Quelque chose de Sperati dans votre collection
La dernière grande vente d'objets, de faux timbres, de plaques ayant appartenu au célèbre faussaire va être organisée en octobre prochain à Montpellier. Sa petite-fille a en effet décidé de se séparer de ce qui restait encore entre les mains de la famille. Une occasion pour vous de vous procurer un de ces objets qui ont tant fait fantasmer les collectionneurs, les marchands et les spécialistes de la philatélie.
Distributeurs d'entiers postaux
Très tôt, l'Administration des Postes eut l'idée de doter ses bureaux de distributeurs automatiques de timbres pour libérer les guichets de la vente au détail. Mais le projet a mis un certain temps à voir le jour en raison de difficultés techniques : rendu de monnaie suite aux changements de tarifs, faible poids de la vignette et son encollage. Ces difficultés ont été surmontées grâce à l'ingéniosité des inventeurs et les premiers appareils virent le jour au tout début du siècle dernier. Ce que la presse ne manque pas de rapporter.
Cartophilie. Profession : infirmière
Plusieurs catégories de cartes postales anciennes se partagent la collection cartophile consacrée à la profession d'infirmière. Les premières sont apparues au début du 20ème siècle. Les dictionnaires de cette époque fournissent la définition suivante des infirmiers et infirmières : « Personnes employées à soigner les malades dans les hôpitaux et les infirmeries ».
Répertoire des Daguin des bureaux français
LII. Le département de la Haute-Marne
Les prisonniers écrivent, parfois nous émeuvent
Leurs lettres dépassent rarement les frontières, avec un port adapté aux moyens financiers des correspondants. Elles portent peu de marques postales originales, demandent à être ouvertes par les collectionneurs et surtout lues. On y traite beaucoup d'argent !
Les bavardages d'Aristote : Un album à réouvrir ?
Les vacances sont terminées depuis un petit moment et j'espère que vous vous êtes bien reposés, certains très au chaud dans le sud, d'autres plus au frais, dans le nord. Comme la plupart d'entre vous je m'échappe de la philatélie pendant cette période mais il arrive que celle-ci vous rattrape alors qu'on l'a oubliée ou plutôt mise entre parenthèses.
Et la nouvelle, qui n'est pas des moindres, c'est que l'Islande, pays déclaré « mort » pour la philatélie depuis octobre 2020, réémet des timbres ou du moins un bloc-feuillet comme vous pouvez le voir ci-dessous.
C'est un correspondant italien qui m'en a informé et j'avoue que cela m'a pour le moins surpris ! Ce bloc, émis le 23 août dernier, marque le 150ème anniversaire des premiers timbres islandais parus, eux, le 1er janvier 1873 !
Heureusement que c'est écrit sur le bloc (en islandais) sinon son design ne laisse en rien paraître qu'il s'agit là d'une commémoration philatélique destinée à la fois aux collectionneurs islandais et scandinaves et aux touristes de cette petite île perdue dans le nord de l'océan Atlantique.
C'est en effet le 7 mai 2020 que la poste islandaise avait fait part de son intention de ne plus émettre de timbres. Son service philatélique resterait actif et vendrait les timbres qui lui restait en stock. Elle irait même jusqu'à réimprimer les figurines en cas d'épuisement ! Alors les collectionneurs s'étaient fait une raison : mettre le mot « fin » sur la dernière page de leurs albums. Les éditeurs de catalogues avaient, eux aussi, clos ce chapitre fort de quelques 1500 timbres listés et cotés. Quant aux éditeurs d'albums, ils avaient aussi conçu leurs jeux de feuilles complémentaires en les terminant avec les deux timbres de Noël émis le 29 octobre 2020 alors que les Islandais avaient laissé entendre que cet arrêt surviendrait en 2021.
Notre confrère d'outre-Atlantique, le très sérieux hebdomadaire Linn's Stamps News a interrogé les responsables de la poste islandaise quant à savoir s'il s'agissait de la reprise des émissions. Ces derniers se sont montrés plutôt évasifs : « A l'heure où nous parlons, rien n'a été décidé, mais qui sait ? » Et nous n'en saurons pas plus.
Pour ceux que cela intéresserait, sachez que cette composition graphique a été réalisée par Om Smari Gislason d'après des photos de R.T. Sigur6sson prises à l'aide d'un drone montrant les rivières, les aurores boréales, le feu des volcans et les glaciers, tous extraits de paysages typiques de l'Islande. Le feuillet, autoadhésif, imprimé par Cartor, est vendu 1 950 ISK (soit environ 13,60 euros).
Les timbres (sans valeur faciale) correspondent à l'acheminement d'une lettre de 50 grammes en Europe (320 ISK), de 100 grammes en Europe (480 ISK), 50 grammes pour le reste du monde (400 ISK) et 100 grammes pour le reste du monde (750 ISK).

Et pour clore cette petite histoire nous avons un adage: « il ne faut pas dire: fontaine je ne boirai pas de ton eau » ou, si vous préférez, en anglais : « Never say never » (jamais dire jamais).

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Toussaint COPPOLANI
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